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Nature AMAP Porte

7 octobre 2013

LES PRODUITS LAITIERS

VACHES

 

Notre AMAP a débuté en juin 2008 avec les produits laitiers du GAEC des 3 Poiriers.

Les 3 associés sont :

Alain GUIFFES, Nathalie TOURET & Damien ROBERT

 

ALAIN NATHALIE DAMIEN

 

En mai 2011, Christine RENAULD a rejoint le Gaec.

christine 2

Gisèle GENDRY en est la tutrice.

  GISELE GENDRY                

 

 

Reportages : cliquez sur les liens ci-dessous

 

INFOS 2011

REPORTAGE 1 PRODUITS LAITIERS

REPORTAGE 2 PRODUITS LAITIERS


 

 

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6 octobre 2013

BOEUFS ET VEAUX

Depuis juillet 2011, Janne Krembel votre tutrice a la joie d'accompagner la famille Touchet/Martin lors des livraisons de viande bovine tous les 2 mois.

François Touchet, dont la ferme est certifiée bio depuis 1995, s'est associé à son gendre, Thomas, début 2010. Ils élèvent une quarantaine de vaches limousines, 6 jersiaises et 2 taureaux.

La ferme, basée à Brain sur l'Authion, est autonome pour nourrir ses animaux. L'herbe et le foin correspondent à l'alimentation de base, la luzerne, l'orge et la féverole (apport en azote et en protéines) servent à l'engraissement des animaux durant l'hiver.

Une bonne vache donne un veau par an et reste sur la ferme 12-13 ans (les autres sont gardées moins de 7 ans).

Les vaches sont belles (les jersiaises ont notamment un magnifique regard de velours !), elles vêlent toute l'année. Les veaux sont vendus entre 5 et 8 mois.

Bref, le bonheur est dans le pré chez les Touchet/Martin !!!

Venez nous rejoindre au lycée du Fresne tous les vendredis de l'année.

Vous trouverez, déjà, des amapiens supers sympas, et en prime, des colis de bœuf pesant entre 10 et 12 kgs, ainsi que des colis de veau pesant entre 7 et 8 kgs...

A bientôt...

JACQUES 

Jacques, le tuteur depuis septembre 2013

Reportage 2010 : cliquez sur le lien ci-dessous

REPORTAGE BOEUFS

6 octobre 2013

LE BUREAU & LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

SOLEIL

 

 

 LE BUREAU

 

               CA_01_04_11_D                          

Notre association est composée de 9 membres de bureau

COORDONNEES DES MEMBRES DU BUREAU

Le bureau se retrouve un mois sur 2 pour gérer la vie de l’association et proposer des projets au conseil d'administration.

Yvonnick TUSSEAU, Président depuis l'A.G de novembre 2011

 

YVONNICK

 

 Jean ROBERT, Président de 2008 à 2011                   JEAN                                                   

               LE CONSEIL DADMINISTRATION

        ASTERIX_REUNION                      

Il est composé des membres du bureau, de tous les producteurs et de tous les tuteurs.

      REUNION_2                         

Le conseil d’administration se réunit un mois sur deux

 

CA_01_04_11_E CA_01_04_11_A CA_01_04_11_F         

Le conseil gère surtout les problématiques du mois en cours et à venir. Parfois, il travaille en petit groupe afin de préparer des actions comme les Gemmoiseries d’octobre, le livret d’accueil…

REUNION REUNION_1

CA_01_04_11_B CA_01_04_11_C                                   

 

 

4 octobre 2013

NEIGE EN ANJOU (2012)

Du 30 janvier au 12 février 2012, grand froid sur l'Anjou 

Eh oui, la neige en Anjou, c'est très rare ...

 PONTS DE CE 01 LISE PINAULTPONTS DE CE 03 LISE PINAULT

PONTS DE CE 04 LISE PINAULTPONTS DE CE 05 LISE PINAULT

PONTS DE CE 06 LISE PINAULT

ANGERS 07 LISE PINAULT

ANGERS 08 LISE PINAULT

FRANCOIS TOUCHET 01

FRANCOIS TOUCHET 02

BRAIN SUR AUTHION 02 FRANCOIS TOUCHET

BRAIN SUR AUTHION 01 FRANCOIS TOUCHET

Voir cette neige, c'est si beau mais ça pose de nombreux problèmes à nos amis producteurs, à leurs cultures et à leurs animaux

et en 1709 ?

              LA GRANDE OFFENSIVE DU FROID

L’hiver 1709 reste le plus redoutable des derniers siècles.  En quelques semaines, des dizaines de milliers de personnes meurent de froid.

 Les premiers relevés météorologiques datent de plus de trois siècles et sont l’œuvre de Louis Morin, médecin parisien en même temps que botaniste.

 A partir de 1676, il note les températures qu’il observe à un thermomètre placé à sa fenêtre (c’est une nouveauté à l’époque), des températures urbaines donc, à l’abri des grands vents, sensiblement supérieures à celles qu’on pourrait observer en plaine ou en des lieux plus élevés.

 En cette fin d’année 1708, les français passent Noël au balcon et pensent que l’hiver est déjà terminé. Il fait 10,7°C, le 5 janvier 1709 au soir, quand les Parisiens sortent de chez eux pour  aller tirer les rois.

 Dans la nuit du 6 janvier, vers trois heures, le froid prend brutalement. En deux heures,  dit un voyageur de la campagne, les voitures peuvent passer en plein champ sans enfoncer. Au matin Morin relève -8° à son thermomètre ; le 10,  il relève -16,3° ; le 13, - 18,1°, toujours en situation abritée.

 Le froid sibérien qui s’est abattu brutalement traverse la France en vingt-quatre heures et toutes les régions méridionales sont touchées. Le 11 janvier, il fait, -11,2° à Marseille ; -17,6° à Montpellier ; le 20, on relève -20,5° à Bordeaux et il fait évidemment beaucoup plus froid dans les campagnes.

 Dès le 9, toutes les rivières sont gelées et on passe partout sur la glace avec les voitures chargées. Vers le 20, à dunkerque, un observateur note que la mer est gelée et que des glaces hérissées bordent les côtes ; l’étang de Thau, en Languedoc, est totalement pris.

 La vague de froid dure jusqu’au 24 janvier ou il fait encore -8,9° à Paris. Le 25, c’est le dégel, brutal. Heureusement, dès le début de la vague de froid, il a beaucoup neigé et les blés ont été protégés en terre.

 Mais le dégel, trop brusque, ne se fait qu’en surface et l’eau s’accumule sur le sol qui reste gelé en profondeur. La gelée reprend le 4 février, avec presque autant de violence, puis s’interrompt le 8. Le froid revient du 22 février au 2 mars (il fait encore -13,5° à Paris le 24 février). Au fil des semaines, sept vagues de froid se succèdent, ponctuées de dégels meurtriers et il faut attendre la fin mars pour voir le thermomètre remonter définitivement (-5,2° à Paris, le 14 mars).

Les dernières neiges fondues, les paysans vont voir leurs champs et les trouvent nus comme une terre fraichement labourée.

 Tous les blés d’hiver ont péri, il n’y aura aucune récolte ; la vigne est morte aussi, tout comme les oliviers de Provence, les châtaigniers du Limousin, les noyers un peu partout, beaucoup d’arbres dans les forêts. Un témoin raconte qu’au moment des plus grands froids, « on les entendait péter comme des coups de fusil ».

 La nature est morte. Plus d’oiseaux dans l’air, plus de lièvres, plus de lapins, plus d’oiseaux aquatiques, morts gelés dans la glace.

Les moutons nouveau-nés meurent dans les bergeries. Dans les maisons, on ne peut tenir que sous la couette et on trouve beaucoup de personnes gelées dans leur lit.

 Les tonneaux de vin éclatent dans les caves ; le vin du roi gèle sur sa table, à Versailles, tant il est  impossible de chauffer ces grandes bâtisses. Partout, les chirurgiens de fortune amputent pieds et mains gelés.

Il faut couper le pain à la hache. Sans habits chauds, sans feu, les malheureux meurent dans la campagne, se perdent dans les tempêtes de neige.

Les grands feux allumés aux carrefours des villes ou sous les halles ne suffisent pas à sauver les plus faibles.

Dans les églises, plus de messe car le vin est gelé malgré les réchauds, plus de baptêmes, plus d’enterrements dans les cimetières car on ne parvient plus à creuser les fosses.

La famine menace car les moulins ne peuvent plus moudre et parce que les bateaux ne peuvent plus circuler.

 Malgré les soupes populaires distribuées par l’Eglise, le bilan est lourd. Alors qu’en deux mois, janvier et février, il meurt en moyenne 133 000 personnes en France à cette époque, on enregistre 213 000 décès dans les deux premiers mois de 1709, 80 000 de plus que d’habitude. Beaucoup de malheureux, anonymes à tout jamais, ont été ramassés sur les routes et dans les champs, à l’abri illusoire d’une haie ou d’un coin de grange.

 Beaucoup viennent du Massif central mourir dans les plaines avoisinantes ou ils pensaient trouver le salut.

 

 

4 octobre 2013

LOGOS (2011)

Depuis la création de notre Amap, nous sommes à la recherche d'un logo.

En février 2011, Anne-Marie, notre tutrice légumes, nous a dessiné deux logos.

LOGO BLEU ANNE MARIE  LOGO ROUGE ANNE MARIE

Courant mai, c'est au tour de Fabrice, membre actif du bureau, de nous proposer le sien.

                   LOGO FABRICE FOURNELA

Fin juin, Jean-François, notre tuteur miel, nous a adressé le sien.

                    LOGO JEAN FRANCOIS BRODU

ET LE VOTRE ?

 Nous avons reçu celui d’Etienne BRODU

             LOGO ETIENNE BRODU

et de Mme Françoise POITOU

 Logo de Mme Françoise POITOU

 Résultat du vote lors de l'A.G. du  25 novembre 2011

RESULTAT DU VOTE DES LOGOS

 

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4 octobre 2013

LES AMAPS DE FRANCE A SAINTE GEMMES (2012)

Les Amap continuent à se développer sur le territoire. Dans le Maine-et-Loire, département fort bien loti, elles seront bientôt 32. Le sujet était au cœur de la rencontre nationale organisée ce week-end à Sainte-Gemmes-sur-Loire. Ci-dessous 3 articles consacrés à cette rencontre.

                               JOURNEE 15 JANVIER 2012

150 producteurs travaillent en Amap en Maine-et-Loire

(Courrier de l’Ouest du 16 janvier 2012)

Dans le département, les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne continuent à se développer. Le sujet était au cœur de la rencontre nationale organisée ce week-end à St-Gemmes. 

          Dix ans d’Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), et après ? Tel était le thème abordé ce week-end à l’occasion de la rencontre nationale initiée par les premiers producteurs à avoir appliqué le concept en France : 

                    Denise et Daniel Vuillon ont créé leur Amap en 2001 près de Toulon.  « Ils ont vu que ça allait sauver leur ferme », explique Francine Freulon, consommatrice dans une Amap angevine. « Puis ils ont commencé à essaimer ». 

          Le rendez-vous a été suivi, au lycée du Fresne à Sainte-Gemmes-sur-Loire, par 120 personnes venues de tout l’hexagone ; parmi elles : des producteurs constitués en Amap depuis une dizaine d’années pour les plus anciens, et des consommateurs impliqués. 

10 000 consommateurs séduits par le concept 

                  «  Etre en Amap, c’est une relation de citoyen ; c’est un partenariat », rappelle Francine Freulon. « On établit un contrat signé  entre un consommateur et un producteur qui court  sur une saison ou une année avec un paiement global établi à l’avance. C’est un soutien apporté à la ferme :                 

On paie une part de récolte. On se bat beaucoup pour un prix juste, équitable qui permet de faire vivre le producteur. Le paysan de son côté s’engage à produire sain, à aller vers une agriculture paysanne, durable et bio ».

          Le concept, lui, a fait des petits dans le Maine-et-Loire. A la suite d’une rencontre avec le couple Vuillon en 2005, naît la première Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, dans le Vihiersois : l’Amap des Goganes.

Le département en compte à ce jour 31 (bientôt 32) ainsi que  150 producteurs concernés. Dix mille consommateurs environ auraient adopté la formule. Le lycée du Fresne accueille lui-même chaque semaine l’Amap Nature Amaporte qui  effectue sa distribution à la jardinerie. 

          «  Quand les Amap sont arrivées, on s’est aperçu qu’on avait perdu le lien à la terre », observe Francine Freulon. 

« On s’est remis à vivre d’une agriculture vivrière, paysanne, locale », apprécie pour sa part Alain Chazerault, dans le vihiersois.

Le  professionnel avait, il y a quelques années, une production industrielle : «  j’ai mis cinq ans à passer en agriculture biologique, avec l’aide des consommateurs », dit-il.

         «  Aujourd’hui, je produis dix fois moins de volailles et je vis mieux, que ce soit financièrement ou en termes de qualité de vie. Les Amap, par ailleurs, sont créatrices d’emplois : elles permettent notamment de favoriser l’installation de jeunes néo ruraux ainsi que des femmes ».

    Deux cents adhérents des paniers fermiers réunis à Angers

                             (Angers, ma ville, janvier 2012)

 Le concept est tout simple. D’un côté des fermiers, des maraîchers, des éleveurs qui produisent pour le plaisir du bon et de l’authentique. De l’autre, des consommateurs qui apprécient les légumes, la volaille, le fromage… pour leur saveur et leur qualité. Tout ce week-end, à Angers, au lycée du Fresne, 120 adhérents de toute la Francetémoignent de leur union. « C’est un contrat entre une volonté de produire raisonnablement et sainement et une envie de s’alimenter correctement. » Francine Freulon, de Brain-sur-Authion, a rejoint l’Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), il y a six ans. Aujourd’hui, le Maine-et-Loire compte une trentaine d’Amap etla France, trois mille.

A Brain-sur-l’Authion, ils sont 95 consommateurs en contrat avec 9 producteurs de légumes, de lait, œufs, de volailles, de fruit… La formule séduit de plus en plus de monde.

                JOURNEE 14 JANVIER 2012

Préparation du week-end du 14/15 janvier 2012 

La gazette a demandé à son nouveau président, Yvonnick Tusseau, de nous commenter cette rencontre nationale des Amaps dans notre bel Anjou. 

« Au cours de notre assemblée générale fin novembre 2011, présentation d'Alain Chazerault du projet en cours d'un week-end de travail et de réflexion inter producteurs en Amap prévu courant janvier 2012, à ………  Angers !!!!!!! 

Dans la foulée, Eric Duclaud (directeur de la jardinerie) propose le site du lycée du Fresne pour recevoir les convives intéressés au partage de cette rencontre. 

 Et "roule ma poule"... voici comment notre Amap s’est retrouvée impliquée naturellement dans ce projet.

Election du nouveau bureau début décembre afin de valider officiellement les conventions de responsabilités.

Participation avec Cécile Brodu à l'organisation au sein de l'inter-Amap créée pour les besoins par des responsables amapiens producteurs des autres Amaps. 

Réunions, échanges, contacts, mails divers  avec Francine, François, Alain, Vincent et les autres…..

Ça ronronne doucement !!!

Relativement calme jusqu'à la Noël.

Peu d’inscrits, inquiétudes, combien? Qui ? Quoi ? Comment?

Ça n'a pas duré !! 

Ensuite, les amapiens se réveillent, individuellement puis en nombre. (le paysan est lent mais déterminé) 

Comment qu'on fait ? Au secours .... 

On est rejoints à ce moment par Véro et Janne. Damned, c'était limite ... 

Notre espace temps était très serré et nous nous sommes souvent marchés sur les pieds les uns les autres. No comment sur les doubles doublons doublettes et redites du  même tonneau.

 Et pour cause : nombreuses incertitudes et beaucoup d'échanges via internet ! 

Il a fallu messager dur !! 

J'en ai profité pour affiner mon écriture sur clavier azerty Microsoft  et je suis passé de un à trois doigts frappeurs (de la même main s'entend) Jouer l'adagio d'Albinoni sur mon ordinateur ce sera pour une autre vie

 Ajoutons à cela : 

- le fléchage de l'accès routier et à l'intérieur du lycée : salles, chambres et jeux de piste dans le parc du lycée (non, ça, ce n’est pas vrai) par Bertrand et Fabrice,  

-le transport,  par  Gisèle, Cécile, Annaïck et Patrice  des voyageurs après l'arrêt en gare d'Angers de la loco. 

-la gestion dès le vendredi soir et tout le week-end  de l'accueil par le chic duo de choc : Véronique et Janne  (règlement repas, séjour, dortoirs apéro; et de  tout ce qui nécessite et s'organise  pour n'importe quel moment). 

Pascale et Anne nous rejoignent le samedi matin  pour accueillir  la centaine d'arrivants qui s'étalent le long de la matinée.  

Là, à ce moment là, avec Cécile, nous nous éclipsons dans l'amphi pour participer aux débats sauf que Cécile se fait rattraper par son vieux démon qui la scotche sur l’estrade, assise devant un cahier, un stylo à la main (obligée à prendre des notes).

La suite ? et bien nous partîmes 120 et des ...  et nous revînmes 120 et des ... non seulement aucun égaré ou disparu mais tous plus présents qu'au départ de la ballade. 

Car s'en fut une, balade, et une belle comme on les aime. 

On vous racontera.

         Je suis très heureux et content de faire partie de cette belle équipe dans cette aventure humaine et  je me fais le porte-parole des gens du bureau de "nature à ma porte" pour vous souhaiter une bonne année  à vous, à votre famille et vos amis, et à l’Amap.

                                     YVONNICK TUSSEAU

 

4 octobre 2013

UNE AMAP

LE_FRESNE_BLOG

AMAP : Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne

 

 Une AMAP ?

A comme Association, qui vit par ses membres.

M comme Maintien, c'est à dire qui cherche à préserver, à soutenir.

A comme Agriculture, respectueuse de l'environnement.

P comme Paysan, parce qu'il y a d'autres voies que les exploitations industrielles.

Une AMAP est une association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne qui cherche à rétablir le lien entre un producteur paysan et des consommateurs.

- Assurer aux paysans un revenu qui le fasse vivre dignement.

- Partager avec lui les cycles naturels de la terre, des plantes et des animaux, les aléas climatiques, les hauts et bas des récoltes.

- Réapprendre à se nourrir au fil des saisons, de produits sains et goûteux.

- Découvrir des saveurs et participer au redéploiement de la biodiversité.

- Echanger, partager en toute confiance et convivialité.

Cette action prend la forme d'un contrat entre chaque consommateur et un producteur pour la fourniture de produits issus de sa ferme.

Parce qu'il s'agit d'un engagement responsable, citoyen et durable, les produits ainsi échangés doivent respecter des critères de qualité inscrits dans la charte des AMAP.

Le contrat est établi et renouvelé périodiquement.

BIENVENUE     VOLAILLES

Il définit un engagement entre :

·         un consommateur qui effectue le pré-paiement d'une quantité définie de produits qui sera livrée par le producteur.

·         Le producteur qui devra assurer la production et la fourniture selon les termes du contrat d'aliments frais, de saison, souvent biologiques, produits à partir de variétés végétales non hybrides, sans OGM, des races animales du terroir ou anciennes et à un prix équitable pour chacun.

TERRE     LAIT

Rejoindre une AMAP,

c'est aussi contribuer à sauvegarder l'environnement :

- Pas de gaspillage, tout est distribué, les emballages sont limités.

- Une agriculture locale maintenue, autonome, économe en énergie, des paysages préservés.

POULES     POT

Vous trouverez ci-dessous une définition plus développée d'une Amap.

Qu’est-ce qu'une AMAP ?

Le fonctionnement

Une AMAP naît en général de la rencontre d'un groupe de consommateurs et d'un producteur prêts à entrer dans la démarche. Ils établissent entre eux un contrat réparti en général sur 2 saisons de production : printemps / été et automne / hiver.

Ensemble, ils définissent la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Ces denrées peuvent être aussi bien des fruits, des légumes, des œufs, du fromage, de la viande...
La diversité est très importante car elle permet aux partenaires de l'AMAP de consommer une grande variété d'aliments, d'étendre la durée de la saison, et de limiter les risques dus aux aléas climatiques et aux éventuels problèmes sanitaires.

Pendant la saison, et ce de manière périodique (ex. une fois par semaine), le producteur met les produits frais (ex. les fruits et légumes sont récoltés le matin même de la distribution) à disposition des partenaires qui constituent leur panier. Le contenu de ce dernier dépend des produits arrivés à maturité. Il est possible, dans une certaine mesure, d'échanger les produits entre eux selon ses préférences.
Contrairement à la grande distribution, les consommateurs en AMAP accordent moins d'importance à la standardisation des aliments ; tout ce qui est produit est consommé (alors que dans l'autre cas, ce peut être jusqu'à 60 % de la récolte qui reste au champ). Ce principe est d'une part très valorisant pour le producteur, et d'autre part il permet de diminuer le prix des denrées en reportant les coûts sur la totalité de la production.

Le groupe de consommateurs et l'agriculteur se mettent également d'accord sur les méthodes agronomiques à employer. Ces dernières s'inspirent de la charte de l'agriculture paysanne et du cahier des charges de l'agriculture biologique (les producteurs possèdent souvent le logo AB). En effet, les participants à l'AMAP recherchent des aliments sains, produits dans le respect de l'Homme, de la biodiversité et du rythme de la Nature.

Les AMAP participent ainsi à la lutte contre les pollutions et les risques de l'agriculture industrielle et favorise une gestion responsable et partagée des biens communs.

Derniers points de discussion préparatoire au lancement de l'AMAP : le prix du panier, le lieu et l'heure de la distribution périodique.

F

Le prix du panier

est fixé de manière équitable : il permet au producteur de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu décent, tout en étant abordable par le consommateur.
Il est en général proche de celui d'un panier composé de la même manière en grande surface, tout en ayant une qualité nutritionnelle et gustative supérieure (dégagé du souci de rendement et de vente, le producteur recherche la satisfaction des consommateurs en privilégiant les variétés végétales -ou races animales- de terroir ou anciennes reconnues pour leur qualité gustative).

Un tel prix est rendu possible du fait de l'absence de gâchis au niveau des produits, de l'absence d'intermédiaires entre le producteur et les consommateurs, et d'un emballage minimum voir absent.

Afin de permettre la participation de tous à l'AMAP, et notamment des consommateurs à faible revenu, différentes possibilités de règlement existent, par exemple la mensualisation des encaissements des chèques.
En achetant leur part de production à l'avance, les consommateurs garantissent un revenu au paysan. L'AMAP participe ainsi au maintien d'une agriculture de proximité et à la gestion de la pression foncière.

Quant au lieu de distribution, il peut s'agir soit de la ferme elle-même si les partenaires de l'AMAP vivent dans un périmètre proche de celle-ci, soit d'un point de chute situé en ville (maisons de quartier, magasin d'alimentation spécialisée, cour d'immeuble,...).

A

L'horaire, enfin, est fixé de manière à convenir au plus grand nombre. Afin de permettre au producteur de se concentrer au mieux sur la qualité de son travail, un comité de bénévoles est formé parmi les consommateurs partenaires de l'AMAP. Il comprend en général un coordinateur, un trésorier, un responsable de la communication interne, un responsable animation et un coordinateur bénévole (tuteur).

Les membres du comité sont renouvelables à chaque saison de production.

De par ce partenariat de proximité entre producteur et consommateurs, les AMAP favorisent le dialogue social entre ville et campagne, facilitent la coexistence entre les loisirs de plein air et les activités productives, et l'usage multiple des espaces agricoles.

Les engagements des consommateurs

C

En adhérant à une AMAP, le consommateur prend les responsabilités suivantes :

  • en payant sa part de la récolte à l’avance, en comprenant que cela inclut le partage des risques et des bénéfices avec la ferme, pour la saison à venir.
  • Venir chercher son panier au jour et à l’heure dits. Prévenir s’il ne peut prendre son panier (retard, vacances, etc.) et convenir d’un arrangement selon les possibilités qui ont été définies au début de la saison.
  • Communiquer en toute franchise et liberté ses bonnes remarques, ses questions ou ses insatisfactions directement auprès de son producteur et du tuteur, pour qu’ils puissent examiner ensemble si des explications ou des améliorations sont possibles.
  • Partager ses idées et ses initiatives avec la ferme et les autres partenaires afin d’améliorer le fonctionnement du projet.

 

D

 

Les engagements des producteurs

En devenant partenaire d'une AMAP, le producteur prend les responsabilités suivantes :

  • Produire une diversité de légumes et d’autres éléments, si possible, pour composer des paniers variés.
  • Livrer les produits au jour et à l’heure dits.
  • Aviser ses partenaires en cas de problèmes exceptionnels qui affecteraient la livraison ou toutes activités : problème climatique grave, maladie, etc.
  • Être ouvert pour expliquer le travail de la ferme à ses partenaires.
  • Prendre en compte les remarques et les besoins de ses partenaires. Dans le cas où il ne peut satisfaire à une demande, en expliquer les raisons. Effectuer une évaluation à la fin de la saison.

Les garanties

Un des objectifs d'Alliance étant de promouvoir et pérenniser les AMAP en France, elle souhaite garantir une transparence de la démarche auprès de ses partenaires. Ainsi, une première charte des AMAP a été adoptée par Alliance Provence qui a déposé la marque AMAP. Des modifications y seront apportées au fur et à mesure de l'expérience acquise.
Elle permettra d'identifier clairement les AMAP parmi les autres initiatives contribuant également à un développement durable de la société.
La charte donnera accès aux AMAP signataires aux avantages du réseau qu'Alliance est en train de mettre en place : utilisation du nom AMAP, appui technique à la création et au suivi, coordonnées diffusables sur les outils de communication...

E

Pourquoi participer : producteurs

Selon une source faisant la synthèse d'études et d'observations réalisées en Amérique de Nord, il ressort que les paysans participent à une CSA pour 2 raisons principales :

  • la sécurité financière procurée par l'achat à l'avance des produits par les consommateurs ;
  • la valorisation sociale : travailler pour un groupe de personnes que le paysan connaît, et avec qui il peut échanger régulièrement et au-delà de l'aspect commercial.

  L'avis de Daniel Vuillon, premier producteur en AMAP

 

148

 

(Denise & Daniel Vuillon)

Pourquoi participer : consommateurs

Selon des sondages auprès des consommateurs en CSA, il ressort deux raisons principales pour lesquelles ceux-ci y participent :

Santé/bien-être, consommer des produits frais, de saison, bio, diversifiés, retrouver un certain lien avec la nature et les produits d'antan (qu'ils estiment plus savoureux)

Action citoyenne : soutenir directement un agriculteur local, développer les liens ville-campagne. La raison économique (produits de qualité à un prix abordable) ne semble pas faire partie des raisons principales.

Une AMAP conviendra donc à un consommateur si ce dernier :

  • est conscient des relations entre alimentation et santé ;
  • a le souhait de renouer avec la nature (côté éducatif, pour les enfants notamment) ;
  • a le sentiment d'appartenir à un groupe et perçoit la ferme comme une seconde maison ;
  • peut accepter les contraintes de fonctionnement (engagement sur 6 mois ou 1 an, soir et heure de livraison fixes, produits choisis à l'avance).

Concernant le dernier point, et en particulier le fait de choisir les produits avant la saison mais pas pendant les distributions, plusieurs consommateurs nous ont confiés qu'ils voyaient en fait cela comme un avantage :
ils n'ont plus à réfléchir à leurs achats chaque semaine !
De plus, l'AMAP leur permet parfois de découvrir agréablement de nouveaux produits.

L'AMAP au regard du développement durable

Voici les avantages du développement des AMAP pour la société :

  • apprécier les bénéfices environnementaux d'une nourriture qui n'a pas parcouru des centaines de kilomètres, avec moins d'emballages, issus d'une agriculture bénéfique pour la biodiversité, protégeant les sols et l'eau, moins polluante et moins énergivore ;
  • rendre possible (ou favoriser) le retour des particularités alimentaires locales et régionales ;
  • améliorer l'économie locale par une augmentation des emplois (en 2002 pour les 17 AMAP provençales, 12 postes sont passés de saisonniers à permanents afin de pouvoir fournir des produits en quantité et diversité suffisantes pour toute l'année), plus de processus locaux, de consommations locales, et circulation de l'argent dans la communauté
  • bénéficier de l'amélioration des liens sociaux, de la responsabilité sociale, du sens de la communauté et de la confiance.

Les avantages des AMAP peuvent aussi se regrouper selon les trois axes du développement durable :
écologiquement sain, socialement équitable, et économiquement viable.

 B

 

 

4 octobre 2013

HORAIRES ET LIEU DES LIVRAISONS

On se retrouve chaque vendredi de 17h à 18h15 à la jardinerie du lycée agricole "Le Fresne" à Ste Gemmes sur Loire.

FGB2 GAZETTE SEPT 2013 + BLOG

 1 GAZETTE SEPT 2013 + BLOGBLOG

 

 

 

 

4 octobre 2013

NATURAMAPORTE EN ANJOU

1             

Nature AMAP Porte est située dans la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire dans le Maine & Loire.

Elle se situe à 5 kms au sud-est de la capitale Angevine. Elle est bordée par la Loire, la Maine et l'Authion. La fertile campagne alluviale de Sainte-Gemmes-sur-Loire s'est livrée très tôt à l'agriculture "jardinatoire".

Barques_sur_la_Loire

Cette tradition maraîchère et horticole s’est renforcée, depuis les années 1970, avec l’arrivée de nombreuses entreprises angevines spécialisées dans la production de fleurs.

La place importante occupée par les fleurs et les jardins se retrouve dans le cadre de vie de la commune, qui figure parmi les plus fleuries de la région Pays-de-Loire.

Le territoire de Sainte-Gemmes-sur-Loire, entre la Loire au sud, la Maine à l'ouest et la barre rocheuse de Frémur au nord, semble avoir été occupé dès les temps préhistoriques. A l'époque de Jules César, les Romains conquièrent ce site stratégique où était installée la tribu gauloise des Andégaves. De la présence romaine (jusqu'au IVème siècle) subsistent de nombreux vestiges.

Eglise_Ste_Gemmes

Au XIIIème apparaît la première mention de la paroisse et la châtellenie est constituée au XVème. Le seigneur de Sainte-Gemmes est un vassal direct du roi de France. Quand la paroisse se transforme en commune, à la Révolution, ses limites territoriales sont modifiées : elle perd Saint-Jean-de-la-Croix (sur la rive sud de la Loire) et gagne à l'ouest et au nord des territoires dépendant jusqu'alors des paroisses d'Angers, notamment Saint Laud.

Affiche_Ste_Gemmes

Triangle vert au cœur de Sainte-Gemmes-sur-Loire, la plaine horticole revêt au printemps et pendant tout l’été des couleurs chatoyantes au gré des productions des horticulteurs. Le circuit pédestre ou à vélo « Loire et plaine horticole » permet de découvrir, en plein champs ou sous serres, cet espace bigarré et fleuri. Un régal pour les yeux.

  

                  Pont_de_l_Authion    2

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Reportage : cliquez sur le lien ci-dessous

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 GASTRONOMIE EN  ANJOU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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